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21 janvier 2016 4 21 /01 /janvier /2016 11:52

Le jeudi 21 janvier,

Je connais des gens d’une fatuité sans égale parvenus à des postes d’importance, obtenus par complaisance car dépourvus de talent sauf celui de dénigrer ou se moquer.

Ils se consolent de leur médiocrité en censurant les œuvres qu’ils sont incapables de créer et s’arrogent les lauriers des créateurs qu’ils ont brisés. Ce sont les critiques, les obscurs des comités de lectures, les faiseurs d’imposteurs, les éditeurs comptables, les producteurs cupides, les notables de la culture de salon.

Ils occupent le terrain des médias comme les courtisans, autrefois, la cour des rois avec la même servilité.

L’obsession de paraître est leur ostensoir.

On les rencontre aussi sur les salons qu’ils organisent à leur gloire, destinés à un parterre acquit à leur magnificence, tandis que les auteurs, humblement courbés sur leurs pupitres, apposent leurs dédicaces sur des ouvrages dont leurs maîtres accapareront les bénéfices. Les auteurs en tireront un succès éphémère, le temps que les œuvres d’autres créateurs, gonflés d’une même gloire fugace, les délogent de leurs piédestaux.

Les droits d'auteur sont plus ou moins de 10% (plutôt moins) soit 2 Euros brut pour une œuvre vendue 20 Euros.

Monsieur Gallimard a trois cents millions d’Euros sur son compte en banque.

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