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28 décembre 2016 3 28 /12 /décembre /2016 23:23

Mercredi 28 décembre 2016

LE CALICE JUSQU'A LA LIE !

Un ami dont je tairais le nom pour qu'il ne succombe pas sous les lazzis m'a offert pour Noël un roman  dont le titre est Sphinx. C'est écrit par Christian JACQ édité par XO ( vous verrez que le sigle XO a son importance) 

Cet auteur dont je n'avais jamais rien lu s'était déjà signalé par des élucubrations sur l'Egypte ancienne (un bon filon) sur laquelle l'on peut écrire n'importe quoi du moment que la documentation  (abondante) est crédible.

Mon ami,connaissant mon appétit pour les civilisations grecques, perses et égyptiennes, pensait me faire le plus beau des cadeaux en m'offrant cet ouvrage, je n'ai pas eu le courage de le décevoir. Je l'ai donc hypocritement accepté.     

Tel un martyr accomplissant un acte héroïque, je me suis  attaché à la lecture de ce pavé de...387 pages et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Car en réalité, malgré le titre, qui n'a rien à voir avec le Sphinx (bien joué) ce roman est une histoire "façon James Bond"  où le héros (un joueur de rugby) reporter international,  s'intéresse à une organisation nommé Sphinx dont les membres au nombre de neuf sont éliminés les uns après les autres.  

Ce joueur de rugby tombe (imprudemment)  entre les griffes des services secrets chinois qui le livrent (par souci diplomatique) à d'affreux Ouïgours musulmans afin de le torturer pour qu'il avoue... ce qu'il ignore totalement. Par contre, comme ces Ouïgours ne sont pas totalement idiots, ils réclament une rançon d'un milliard que son ami Mark (Patron d'un Empire industriel) est prêt à payer. Le suspens est à son comble !

Ce Mark (dont le père vient de décéder mystérieusement) vit comme un Prince. Il fréquente les clubs (anglais) les plus huppés s'assoit aux meilleurs tables en compagnie de Ministres et d'hommes d'affaires dont la fortune donne....le vertige. J'ai noté un menu qui m'a pour le moins surpris (moi qui pensait être un fin gastronome) œufs brouillés suivi de tomates farcies, suivi d'un lapin aux morilles et pour finir... fromages de chèvres. Le tout arrosé de cognac XO. Je dois avouer que j'ai eu envie de vomir.

Ce cognac XO (du nom ce l'éditeur) revient toute les dix pages.

Mon calvaire s'arrête là...page 114. Je supplie mon ami de me pardonner, c'est trop dur. J'ai mis ce "bouquin" sur EBay. A moitié prix, état neuf... Si vous souhaitez du mal à quelqu'un. N'hésitez pas. 

 

Le calvaire continue (et là je suis le fautif)

Me fiant aux critiques et à l'excellente promo. faite par l'auteur sur divers médias je me suis empressé d'acheter le roman de Jean-Christophe Rufin :

LE TOUR DU MONDE DU ROI ZIBELINE

Par le passé j'avais lu deux romans de cet auteur qui m'avaient laissé une bonne impression notamment "Le grand cœur".

Ce roman que je n'ai pas terminé, et que je ne terminerai pas, tant il est mauvais relate l'histoire d'un couple, le comte Auguste Benjowsky et son épouse Aphanasie. Pour une raison inexplicable le couple demande audience à Benjamin Kranklin (l'inventeur du paratonnerre)  afin de lui "narrer" leur aventure. Curieux ! Le vieil homme accepte et semble captivé par ce récit romanesque.   

A la suite d'une bataille en Pologne où il est fait prisonnier le comte Auguste se retrouve prisonnier au fin fond de la Sibérie, au Kamtchatka, une presqu'île baignée par le Pacifique. Le gouverneur de cet enfer à une jolie fille qui tombe (on s'en doutait) amoureuse du bel Auguste. Le couple s'enfuit. A bord du bateau qu'il a "emprunté" au gouverneur  le couple accompagné par quelques fugitifs, passe par le Japon, Formose, la Chine pour ce retrouver après moult péripéties...en France.

Occupé à préparer une nouvelle expédition vers Madagascar, le comte laisse sa compagne entre les mains d'une jeune femme nommée Julie, laquelle entreprend de familiariser Aphanasie à la vie parisienne, d'abord les salons, elles rencontrent Diderot, lisent Rousseau, Voltaire...puis le Paris dévoyée car Julie a en tête de rendre Auguste (qui délaisse sa compagne) jaloux.

Cet apprentissage à la marquis de Sade, en moins talentueux, tombe dans une mièvrerie navrante, qui dure des pages et des pages, que j'ai parcourues en priant pour que cette littérature "Arlequinesque" prît fin. Je vous en livre une phrase symptomatique : << A mes qualités physiques (celles d'Anaphasie) je joignais le mérite de la nouveauté, et une moindre expérience pour éconduire ceux qui me fleuretaient. Heureusement Julie était à mes côtés..... 

Je fleurète, tu fleurètes, nous fleuretons.....

Page 265, à bout de patience,  je baissais les armes et fermais le livre avec l'amère sensation d'avoir une nouvelle fois jeté vingt Euros par la fenêtre. 

 

 

 

 

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13 décembre 2016 2 13 /12 /décembre /2016 11:52

mardi 13 décembre.

LE CRI de Nicolas Beuglet  XO éditions 19, 90 Euro.

Ce cri serait plutôt un gémissement de consternation après la lecture de cet ouvrage.

Pourtant tout commençait bien : Un type meurt dans un asile d'Oslo. L'enquête révèle que cet homme est enfermé depuis trente ans, que personne ne sait qui il est, et que sa mort est plus que suspecte car il est retrouvé la bouche ouverte comme lorsque l'on pousse un cri de terreur. En outre il porte gravé sur le front le numéro 488.

Comme je vous l'avais dit tout commence bien et je m'attendais à lire un polar haletant.

Hélas cela se gâte quand l'héroïne rencontre en France, au cours de son enquête, un pseudo journaliste de guerre, qui pleurniche sans arrêt. Celui a la garde du fils de son frère mort dans un accident de voiture avec sa femme.

Et là on tombe dans l'invraisemblance et la mièvrerie. Comme je n'ai pas l'intention de vous narrer toute l'histoire, je vous rapporte un épisode des plus comiques (page 245) :

Notre reporter est près de son père dans une cave et veut faire avouer à celui-ci un secret. Blessé le père demande alors à son fils de lui passer la bouteille de whisky qui se trouve sur une étagère, celui-ci obtempère. Alors le père s'asperge de la boisson et y met le feu avec un briquet.

Je vous met au défi de vous transformer en torche vivante (expression employée par l'auteur) par cette méthode. Pour s'enflammer le whisky a besoin d'être chauffé, puis ensuite il s'enflamme, mais pas longtemps (j'ai déjà flambé des écrevisses au whisky) au pire vous vous en tirerez avec quelques brulures superficielles. Ce n'est heureusement pas de l'essence.

Bref, le fils épouvanté regarde son père bruler comme "une torche vivante"

J'ai relevé dans ce roman d'une mièvrerie consternante des expressions désuètes, que je n'imaginais pas que l'on pusse encoreLe cri de Munch employer dans un polar moderne : Il (le reporter) avançait "à pas de velours" ....C'est charmant.

Rassurer-vous tout ce termine bien : L'enquêtrice norvégienne et le reporter pleurnichard se retrouve et l'on sent se dessiner, sur fond d'aurore boréale, une torride histoire d'amour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE CRI de MUNCH

   

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23 novembre 2016 3 23 /11 /novembre /2016 14:24

23 novembre 2016

Voilà ce que j'écrivais dans mes histoires extraordinaires le 7 juin 2011 :

Ce mot barbare, tombé en désuétude, pourrait cependant revenir dans l'air des temps que nous vivons. Il s'agit d'une dérive inquiétante de la démocratie quand le vulgaire, l'ignorance ou la stupidité prennent le pas sur la raison, la réflexion et l'intelligence. Or les sondages d'opinion instantanés sont devenus les baromètres de l'action des dirigeants.

Que ce courant politique surfant sur la misère, l'ignorance, la crédulité recueille l'adhésion d'une partie d'une population sans espoir et prête aux expédients les plus radicaux et nos édiles s'engouffrent sur la voie royale de la démagogie, laquelle est l'essence même de l'ochlocratie.

L'endoctrinement des faibles par des arguments primaires et pernicieux, exonérant la responsabilité de l'un en la rejetant sur l'autre, l'étranger, est l'artifice employé par tous les imposteurs pour rallier à eux les désespérés.

Ainsi le fossé se creuse sciemment entre élites, ayant accès à une éducation de qualité, aux évènements culturels, arts, cinéma, théâtre et le peuple en proie aux difficultés matériels, à une éducation défaillante, n'ayant pour seule attraction que les programmes racoleurs d'une télévision sous la tutelle du pouvoir.

Maintenir sciemment les pauvres dans un état de malléabilité, par l'habitat, la ghettoïsation des classes les plus défavorisées, une éducation minimale, une insécurité endémique aux limites du supportable, conforte le moment venu le pouvoir des élites qui sauront en tirer parti soit par des démonstrations de force spectaculaires soit par des promesses sans lendemain.

Serais-je devenu par je ne sais quel mystère un confrère du devin Calchas. Qui sacrifier pour faire avancer une démocratie en panne ?

Quelle est la signification de ces propos sibyllins....A vous de me le dire et recevoir un petit cadeau.

 

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22 novembre 2016 2 22 /11 /novembre /2016 14:59

mardi 22 novembre.

Dessin de l'excellente KAM, franco-camerounaise, qui ironise sur la sortie (par la petite porte) de Myrmidon 1er Lors de ce fameux discours de Dakar, qui lui valut l'inimitié d'un bon nombre d'africains. Il déclarait "L'homme africain n'est pas entré dans l'histoire"

 

 

 

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7 novembre 2016 1 07 /11 /novembre /2016 23:52

Lundi 7 novembre,

C'est une expression qui m'est venue à l'esprit quand, par le plus grand des hasards (juré) je suis tombé sur une scène de télé réalité, dont quelques esprits diaboliques abreuvent le vulgum pécus afin de divertir leur soirée plutôt que les voir se livrer à quelque lecture d'œuvres tendancieuses qui pourraient les inciter à réfléchir et par la même mettre en cause le traitement hypnotique que ces morticoles leur inoculent soir après soir.

Il s'agit d'une scène banale, elle se passe dans un salon où deux personnes âgée parlent d'un programme qu'ils viennent de voir. La femme se tourne vers son mari et lui demande, interloquée, si ce qu'ils ont vu ou entendu est vrai. Et le mari de répondre, outré, "s'ils le disent à la télé c'est forcément vrai"

Je suis resté quelques instants stupéfait par cette réponse spontanée d'une naïveté désarmante au point que je crus un moment que cette répartie était empreinte de malice et que ce brave homme se moquait de la crédulité de son épouse. Il n'en était rien. Elle le considéra un bref instant, désarmée, et tourna la tête vers l'écran du téléviseur.

Alors pourquoi cette métaphore "A rebrousse-poil" : Parce qu'il ne faut jamais prendre pour "argent comptant" ce que vous voyez ou entendez et sans cesse remettre en cause l'apparente vérité même si elle semble évidente.

Les individus qui font l'opinion sont bien souvent manipulés ou bien encore plus crédules que ceux qui boivent leurs paroles. Ils ont une fâcheuse tendance à caresser, les bêtes qu'ils pensent que nous sommes dans le sens du poil. D'où le titre de cet article.      

       

Une charretée de journalistes derrière le futur président sur son beau cheval blanc

Une charretée de journalistes derrière le futur président sur son beau cheval blanc

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27 octobre 2016 4 27 /10 /octobre /2016 10:01

Jeudi 27 octobre 2016

C'est entré dans la routine télévisuelle, et le téléspectateur apprécie ces talk show dans lesquels des journalistes réunis autour d'une table devisent sur le passé, le présent et l'avenir de notre  beau royaume. 

Ces experts de l'analyse politique ne polémiquent pas entre eux, qu'ils viennent de l'Obs ou du Figaro. Ils dépècent les querelles de clocher et bâtissent des scénarios à partir de phrases plus ou moins sibyllines. Des sujets comme le prix du pain au chocolat et des chouquettes sont traités avec toute l'attention qu'ils méritent.  

L'important est de captiver l'attention du spectateur moyen pendant l'heure de l'émission, car plus long il décrocherait. D'ailleurs ce spectateur a droit a sa petite récompense, un peu comme le dauphin a droit à sa sardine quand il a réussi sa pirouette, il peut participer à l'émission en envoyant sa question. Mais attention, pas n'importe quelle question elle doit être consensuelle et ne pas participer à la guerre picrocholine à laquelle se livrent les politiques.

D'ailleurs l'on évite les sujets brûlants, les prises de position radicales, il faut rester le plus neutre possible. Pas question de prendre parti. Ainsi la révolte des policiers, censés faire respecter la sécurité et la tranquillité de la population a fait l'objet d'un consensus bouleversant.

Oubliées les violences policières et les estropiés.

 Passé sous silence le rassemblement policiers devant la statue de la Sainte Jeanne, là même où la clique Le Pen vient faire ses dévotions chaque 1er mai. Ni voyez aucun mal, c'est juste une coïncidence.

Mutisme sur les manifestations devant les tribunaux où quelques crânes rasés crachent sur la Justice, pilier de notre Démocratie.

Surdité quand un sondage indique qu'un policier sur deux est proche du parti de la fille du borgne. Parti, je le rappelle, xénophobe.

Amnésie quant aux scores élevés (plus de 50%) réalisés par le parti de la haine dans les bureaux de vote proches des casernes de gendarmes.

A force de fermer les yeux ce beau Royaume pourrait  devenir une sinistre dictature. La bête tisse sa toile.

Il n'y a pas si longtemps, un petit homme hystérique profitant de la crise qui régnait dans son pays.......... 

 

     

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16 octobre 2016 7 16 /10 /octobre /2016 22:44
Au commencement du septième jour  de Luc Lang

Au commencement du septième jour de Luc Lang

Dimanche 16 octobre 2016

Au commencement du septième jour ou un roman sans fin de Luc LANG

Epitomé  et quelques remarques acides :

Un couple de Cadres supérieurs (CSC+ pour les initiés) avec deux enfants appelés « Les tigrichons » (l’auteur veut faire original mais sombre dans le ridicule) vit dans une belle maison avec jardin donnant sur le bois de Vincennes. Lui, développe une sorte de bracelet électronique au sein d’une start-up, destiné à "surveiller" les employés des grandes entreprises, afin que le patron sache où ils se trouvent durant leur temps de travail. Elle, dirige l’agence du Havre d’une grande entreprise informatique et ne rentre que le week-end. C’est une métisse issue d’un mariage entre une française et un noir américain qui a décampé à sa naissance.

Tout va bien jusqu’au moment où la sonnerie du téléphone réveille Thomas en pleine nuit,  Camille a eu un grave accident sur une départementale où elle n’avait rien à y faire. Elle est dans le coma et hospitalisée à Rouen. Il s’y rend dans l’Audi dont il vante les qualités à tel point que l’on pourrait penser que le roman est sponsorisé par la marque : Il parle des 260 km/h qu’elle peut atteindre, des anneaux enchâssés dans la carrosserie….

Dès lors, la vie de la famille se trouve bouleversée, les "Tigrichons" sont confiés à la garde d’une nounou africaine nommée Daba et, commence l’enquête du mari qui cherche à savoir ce que sa femme foutait sur cette départementale à trois heures du matin, pourquoi elle roulait à plus de cent à l’heure ?  Pourquoi elle a terminé sa course par une dizaine de tonneaux sur une route parfaitement droite ? Aurait-on saboté la belle Austin Cooper S (dans la famille on ne roule pas dans n’importe quoi)

L’on apprend ainsi à désossé une voiture pour récupérer une sorte de boite noire qui livrera en détail les pérégrinations de l’épouse, car l’auteur nous gratifie des moindres détails : les parcours, le numéro des autoroutes, des nationales des rues, la couleur des vaches dans les champs, les monuments de Rouen, ainsi qu’une description fastidieuse de l’agonie de la malheureuse.

Enfin au bout d’une éternité Camille ouvre les yeux et sourit. Mais déception l’on apprend rien sur ce qu’elle fichait sur cette départementale. Le thriller que l'on espérait tombe à l'eau ! Et là, surprise : Fin du livre 1

  Livre deux : Où l'on pense raisonnablement avoir le clé du mystère sur l'escapade nocturne de Camille.

Eh bien non ! Nous voici transporté dans les Pyrénées dans une escapade en montagne qui vire au cauchemar. Thomas se retrouve dans le brouillard, sous la pluie, sur un sentier escarpé, un rocher se détache de la paroi manque l’entraîner dans l’abîme. C’est horrible. Cela dure des pages et des pages (que j’ai lu en diagonale) où tous les termes du vocabulaire de l’alpinisme sont cités ad nauseam. Rescapé,  Il  retrouve son frère Jean, qui élève des brebis et fabrique des fromages, avec lequel l’entente est chargée d’un lourd secret tournant autour de la mort de leur père. Incidemment l’on subodore  que Camille (la femme de thomas que l’on avait totalement oubliée) est décédée. Pourquoi ? Comment ? Les "Tigrichons" passent de merveilleuses vacances à l’estive (c'est un mot qui revient toutes les trois lignes (comme l’Audi) qui signifie pour les incultes : pâturage d’été en montagne. C’est très ennuyeux, ça dure des pages. Mais vous n’ignorerez plus rien sur la vie pastorale et la confection du fromage de brebis.

 Et survient : le livre 3

Le personnage principal, Thomas, se retrouve en Afrique au Cameroun plus précisément à la recherche de sa sœur, Pauline qui travaille au sein d’une ONG. Fortuitement, l’on apprend que son frère (l’éleveur de brebis) est décédé de la même manière que leur père en tombant dans un précipice.

Là également tous les clichés sur l’Afrique s’accumulent, comme ses malheurs. Car il n’est pas  chanceux. Il se retrouve dans une geôle sordide après avoir quitté Yaoundé, arrêté par un policier, sur le chemin de Garoua. On le soupçonne d’être un espion à la solde de qui ? Mystère. Durant l’interrogatoire par deux policiers, plus que méticuleux, il retrace son parcours (à la minute près) ainsi que la panne du train, dont la destination était Garoua, qui l’a fait échoué entre les griffes de la police à N’Gaoundéré.

Enfin libéré, ce sont les retrouvailles avec une sœur qu’il n’a pas vue depuis 16 ans. Pauline a recueilli un enfant nommé Aliou. Révélation : Le père abusait de Jean et était sur le point de faire subir le même sort à la petite Pauline. Jean ne pouvant le supporter a poussé Aurèle (le père) dans le même précipice où il succombera. 

Leur mère savait et couvrait les turpitudes de son mari. Pour elle : C’était une preuve d’amour. Problème : elle garde les "Tigrichons"  durant les pérégrinations de Thomas et est remarié avec un homme qui pourrait avoir les mêmes penchants coupables que son premier mari.

Le frère et la sœur s’interroge sur la mort  suspecte de Jean, dont la cause pourrait être le suicide, car rongé par les souvenirs douloureux de son enfance.  

Frère et sœur parcourent ce beau pays dirigé par un dictateur (Paul Biya) depuis 1982 et soudain, alors qu'il est à la plage avec le petit Aliou, auquel il semble s'attacher, Thomas appelle ses  "Tigrichons"  en vacances à Arcachon sous la garde de la mère de Camille que celle-ci a  arrachés des bras de la marâtre, complice du père pédophile.

Il leur annonce qu’il a une nouvelle importante à leur dire et l’on reste coi…Le roman se termine brutalement. Pas de point, pas le mot fin, comme si l’on avait arraché les dernières pages.

537 pages 22, 50 Euros. Ce roman est sélectionné pour le prix Goncourt.

Autre originalité dans ce récit,  il n'y a pas de point à la fin de certaines phrases, mais une majuscule au début de la suivante. Je n'ai rien contre l'originalité si celle-ci apporte un surcroît d'intérêt au texte, ce qui n'est pas le cas dans ce roman qui semble plus conçu pour interloquer que séduire le lecteur et éventuellement obtenir un prestigieux prix littéraire.   

 

 

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30 septembre 2016 5 30 /09 /septembre /2016 13:21
Myrmidon 1er un tantinet embarrassé
Myrmidon 1er un tantinet embarrassé

Vendredi 30 septembre 2016

Une fois de plus Myrmidon 1er (alias Paul Bismuth) attire les feux de l’actualité sur sa petite personne. Pourtant, depuis quelques semaines, il se démène comme un beau diable pour rattraper son retard sur le chauve flegmatique, mais hélas ce sont les affaires qui le rattrapent.

Il multiplie les annonces : Droit du sol, immigration, gauloiseries….A croire que la fille du borgne lui écrit ses discours. Rien n’y fait, il reste à la traîne.

Du coup, pour le consoler notre débonnaire Président le prend dans son avion pour l’emmener en Israël, écouter le discours des hypocrites.

Le traitre Buisson, celui qui se consumait dans l’enfer de l'idéologie d'extrême droite , l’âme noire de Myrmidon durant son règne, a publié un brulot dans lequel il ridiculise son ex-maître.

Mais ce qui a attiré mon attention lors de cette semaine infernale pour notre thaumaturge, qui semble avoir perdu son sceptre magique, c’est le soupçon du financement de sa campagne de 2007 par le Guide de la révolution libyenne feu Mouammar Kadhafi.

Il aurait triché et c’est la folle qui aurait dû gagner !

Quelques dates qui ne manquent pas d’intérêt :

Mai 2007

Election triomphale de Myrmidon 1er

Décembre 2007

Le guide suprême de la Jamahiriya arabe plante sa tente sous les fenêtres du palais de Myrmidon 1er

Octobre 2011

Kadhafi est assassiné dans des circonstances plus que suspectes.

Avril 2012

Choukri Ghanem un des grands argentier du Guide défunt, ex premier Vizir, est retrouvé noyé dans le beau Danube bleu.

Avril 2012

Premier tour de l’élection présidentielle française : Myrmidon en (grosse) difficulté : Ce n’est pas le moment qu’un Bédouin vienne lui parler de sa dette envers le guide.

Mai 2012

Election de « l’ennemi de la finance »

Première question :

Pour quelle raison Myrmidon 1er invite-t-il le sulfureux guide dans son palais, quelques mois après son élection, lui fait les honneurs de passer en revue notre vaillante armée, et, entre autres, lui envoie quelques dames de compagnie afin de le réchauffer sous sa tente en ce mois glacial de décembre 2007 ?

Seconde question :

Est-ce que la mort du grand argentier du guide a un rapport avec le fameux carnet retrouvé au Pays-Bas chez le gendre du noyé ?

Troisième question :

L’intervention en Libye était-elle vraiment désintéressée ou cachait-elle un autre dessein comme semble le penser les parlementaires britanniques ?

Les juges examinent le carnet noir, la vérité en sortira-t-elle ? Rien n’est moins sûr.

Un homme dénommé Béchir Saleh, autre grand argentier de Mouammar, qui a rencontré à plusieurs reprises l’homme lige de Myrmidon1er, place Beauvau, se cache. Je lui conseille d’apprendre rapidement à nager.

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20 septembre 2016 2 20 /09 /septembre /2016 10:26
Viktor Orban (Hongrie)

Viktor Orban (Hongrie)

Kaczynski, l'un des jumeaux

mardi 20 septembre 2016

J'observais avec stupéfaction les résultats des élections du nord de l'Allemagne (ex RDA) où se que l'on nomme par pudeur folliculaire "le Parti populiste" en réalité le parti d'extrême droite AFD a fait son entrée à l'assemblée régionale. Pour ceux dont la mémoire serait défaillante, ce pays (la RDA) était sous le joug de l'ex URSS et gouverné par le sinistre Honecker et la célèbre STASI. Police secrète dont la férocité égalait celle du non moins célèbre KGB.

Certainement las de la Démocratie ces ex-allemands de l'est aspirent, semble-t-il, à nouveau, à un régime totalitaire. La liberté devenait trop pesante, le joug de l'oppression manquait.

Ce phénomène remarquable que l'on peut assimiler au syndrome de Stockholm, se propage comme une pandémie à travers l'Europe (la métaphore de la peste brune étant déjà utilisée à tort et à travers notamment par Myrmidon 1er, qui rêve de remonter sur SON trône, je m'abstiendrai)

Ainsi les polonais, sous le joug de l'ex-URSS et du général Jaruzelski pendant plusieurs décennies, subitement frappés d'amnésie, confient le pouvoir aux jumeaux Kalzynski, dont le programme n'a rien à envier aux rêves des barbus de Daech (La burqa étant remplacée par la robe de bure).

Victor Orban en Hongrie, surnommé le Dictateur, contemple les chemises brunes défiler sur les boulevard de Budapest, là même où les chars russes écrasèrent le rêve de Démocratie du peuple hongrois en 58. Oubliant que nombre d'intellectuels et d'opposants migrèrent vers la liberté il enferme son pays derrière une clôture de barbelés censée arrêter les migrants fuyant l'oppression d'un autre dictateur Assad.

La Slovénie, l'Estonie, la Lettonie, la Tchéquie....petites républiques à peine sorties des griffes des régimes totalitaires, sont tentées par l'extrémisme de droite bafouant les préceptes de l'union européenne à laquelle elles ont souhaité adhérer.

Nos Démocraties ne sont malheureusement pas à l'abri de la tentation, la bête est tapie dans le moindre recoin, elle attend son heure, l'étincelle qui embrasera une population crédule en proie à l'amertume. La fille du borgne est aux aguets.

Aujourd'hui deux citations pour le prix d'une :

La première est de Bonaparte elle est cynique comme le personnage :

Le peuple est le même partout, qu'on lui dore les fers, il ne haïra pas la servitude.

La seconde est de votre serviteur :

Conquérir la Démocratie est le combat d'un moment, la préserver est le combat de chaque instant.

A bientôt : L'épopée (qu'Homère nous envie) Myrmidon 1er revient : coups bas, trahisons, félonies, fourberies et même un viol sont au menu du combat Titanesque proposé par la primaire de la droite (républicaine ?)

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11 septembre 2016 7 11 /09 /septembre /2016 13:46
Ma chronique littéraire (Impartiale ou presque)

Dimanche 11 septembre 2016

Black Messie de Simonetta Gréggio

Ce roman se voudrait être un polar de la même veine que le silence des agneaux, le formidable roman de Thomas Harris. Mais c'est raté.

Pourtant tous les ingrédients sont présents et même trop présents. C'est comme lorsque vous faites une mayonnaise et que vous y mettiez trop d'huile ou trop de moutarde. Je sais ce n'est pas très littéraire. Mais ne parle t'on pas de "recette" pour faire un bon roman, alors la mayonnaise pourquoi pas !

L'auteur adopte un style tweeter des phrases en cent quarante caractères qui n'ont souvent aucun sens. Mais ça fait jeune.

Il y a le flic fatigué en proie à des problèmes personnels insolubles, le suspect qui arrive d'Amérique avec sa fille en Toscane après que sa femme a été assassinée dans des conditions mystérieuses, des jeunes femmes assassinées avec des fleurs dans la bouche pour l'intrigue, quelques organes en moins pour l'horreur, le flic fatigué qui tombe amoureux d'une prostituée.... et puis survient, aussi stupéfiant que l'apparition de Bernadette dans sa grotte, Charles Manson et le meurtre de Sharon Tate en 1969. Au théâtre nous appelons cela "deus ex machina" Stratagème qui consiste à faire intervenir un personnage ou une divinité pour dénouer l'intrigue

On secoue le tout et ça donne un roman raté, fait de bric et de broc mais qui se vendra tout de même grâce au talent mercantile de la maison Stock.

Remerciez-moi je vous ai fait économiser 19, 50 Euros.

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