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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 13:24
HISTOIRES EXTRAORDINAIRES (6)

Le 5 mai 2014,

Gabriel Garcia Marquez

Né en 1928 en Colombie, mort en 2014.... mais ne serait-ce pas encore un de ces sacrés tours du gitan Melquiades, qui voudrait nous faire croire que l'homme qui vécut (presque) cent ans de solitude nous a quitté, alors qu'aucune chronique de sa mort annoncée n'a paru, pas même sur les feuilles envolées dans la bourrasque.

Les génies ne meurent pas, cela se saurait........

"Les choses ont une vie bien à elles ; il faut réveiller leur âme, toute la question est là."

Gabriel Garcia Marquez.

Le jeudi 15 mai 2014,

Au péril des idées.

Je lisais le livre d'entretien entre deux hommes éminents, Edgard Morin et Tariq Ramadan intitulé "Au péril des idées". Dialogue entre deux hommes culturellement opposés mais dont les idées se rejoignent sur nombre de sujets.

Ce livre que je recommande chaudement à tous les sectaires de la terre, et à ceux qui ont l'esprit ouvert, bien sûr, est préfacé par Claude-Henry du Bord. Il conduit la conversation entre les deux hommes. Dans sa préface il fait allusion aux pseudo-entretiens que l'on nous assène soit à la télévision soit à la radio, au cours desquels les journalistes se livrent plus à un interrogatoire qu'au rôle qui devait être le leur : Nous faire connaître les arguments de l'invité.

Non seulement l'homme des médias ne laisse pas son invité exprimer ses idées sans l'interrompre, mais encore, déforme t-il celles-ci pour l'amener à dire à ce qu'il voulait entendre. C'est la cas de nombreux animateurs, dont l'agité Ali Badou ou le sournois Elkabbach.

Je vous rapporte la conversation qui eut lieu dernièrement dans les studios d'Europe 1 quand ce journaliste recevait un ministre :

J.P.E : De quel couleur est le mur ? (Question posée d'entrée, sans préambule)

Incompréhension du ministre.

Le ministre : Quel mur ?

J.P.E. : Celui sur lequel va se fracasser votre réforme !

Stupeur du ministre. Rire sardonique du journaliste, satisfait de son coup.

Je passe sur les interrogatoires d'un certain Bourdin qui confinent à la parodie, l'on imagine aisément ce journaliste à la mode, un fouet à la main tentant d'extraire du supplicié les informations que le vulgum pécus veut entendre.

Car tout est là, allez dans le sens de l'opinion ! La caresser dans le sens du poil afin de faire croire à l'auditeur lambda qu'il est un fin analyste. Hurler avec les loups, flatter l'auditeur ou le téléspectateur avec pour seul objectif l'audience. Au besoin utiliser des "larons" comme chez Bourdin ou de faux témoins.

Pour en revenir "Au péril des idées" rien de tout cela. Chacun expose sereinement ses arguments, tous les sujets d'actualité sont abordés et l'on devine entre les deux hommes, aux cultures différentes mais pas opposées, une complicité bienveillante.

.

HISTOIRES EXTRAORDINAIRES (6)

Le 19 mai 2014,

Défrayer la chronique....

Cette expression tombée en désuétude, concerne un individu qui nourrit la discussion par ses actes. Aujourd'hui nos aimables échotiers ont remplacé cette formule par couac ou buzz. Je ne suis pas certain que la langue française y trouve son compte. Le couac du gouvernement (chère à Ali Badou) ou le buzz de Nabila etc...à longueur de journée sur les chaînes d'info en continue....ad nauséam.

Mais celui qui défraie la chronique en cette quinzaine du festival de Cannes se nomme Depardieu. Acteur obèse dont le cerveau semble flotter dans un flot de vodka qui le maintient dans un état de profonde débilité. Individu obnubilé par l'argent comme le sont en règle générale les parvenus.

Sous prétexte de révolte contre l'imposition, cet acteur joue son dernier mauvais rôle, celui d'Arpagon assis sur sa cassette. Poussant la pitrerie à son paroxysme il ira se placer sous l'aile protectrice de Poutine et danser avec Kadyrov, potentat de la Tchéchénie.

Kadyrov parvenu au pouvoir à la suite du mystérieux accident de son prédécesseur, décoré par Poutine, accusé de plusieurs meurtres et viols dont celui de la journaliste Natalia Estimerova. Dictateur ayant le droit de vie ou de mort sur ses sujets.

Telles sont les fréquentations de l'acteur Depardieu. Où l'obscène côtoie la cupidité

Le 27 mai 2014,

Je ne pouvais rester sans réagir aux résultats des élections européennes. Cela fait quelques mois que je pressens ce qui vient de se produire tant la publicité faite à l'entreprise Le pen était sidérante. Or quels sont les plus surpris ? Ou feignant de l'être ? Nos chers échotiers, ceux-là même qui ont allumé l'incendie et semblent effarés par le résultat de leur complaisance envers le borgne vociférant et sa fille. C'est un peu comme ces gamins qui jouent avec les allumettes et mettent le feu à la maison.

Cependant il convient de relativiser, de garder son sang-froid et de conserver sa confiance envers notre Démocratie qui en a vu d'autres. Un calcul simple permet, sinon de se rassurer, du moins de se conforter. Ce que les marchands de sensations dans l'hystérie verbale des commentaires, appellent un séisme ou un tsunami (pourquoi pas) n'est qu'une simple mise en garde. En effet 25 % de 43 % de votants ne font que (allais-je écrire) 10,75 %. C'est beaucoup mais très loin des réactions extravagantes dont nous ont abreuvées les pyromanes agglutinés autour des vainqueurs du jour comme des mouches affolées par l'odeur du sang.

En effet, si l'on se penche sur les résultats à l'échelon européen et que l'on considère la constitution de la nouvelle assemblée, force est de constater qu'elle ressemble, à quelques sièges près, comme sa sœur jumelle à la précédente en dépit des gesticulations des émules du borgne.

Cependant la vigilance s'impose, car souvenez-vous, un petit parti avait fait son apparition au Bundestag en 1933, lequel prétendait, lui aussi, défendre les intérêts du peuple, son leader s'appelait.....Hitler.

HISTOIRES EXTRAORDINAIRES (6)

Le Jeudi 29 mai 2014,

Jour de l'ascension.

Plouf....

Copé, Jean-François. Politicien véreux 1964-2014

HISTOIRES EXTRAORDINAIRES (6)

Arx tarpeia capitoli proxima

Dimanche 29 juin 2014.

Je hais les dimanches et pour juguler la morosité inextinguibles qui m'atteint ce jour là, j'ai décidé de m'en prendre à celui que l'on nomme le Anna Wintour de la littérature, je veux parler de François Bunuel, directeur de la rédaction du mensuel Lire, pour ceux qui l'ignoreraient. Ce bon François Bunuel apparaît également sur les écrans plats de vos salons dans une émission consacrée à la culture et vous pouvez entendre sa douce voix sur France-Inter (je crois).

C'est dire si cet homme a de l'influence sur l'édition et carrément droit de vie ou de mort sur les auteurs. Un auteur encensé par le gourou de la littérature et vous voilà parvenu au firmament des meilleures ventes (publiées également dans l'express, la maison mère).

Pourquoi alors, moi auteur méconnu, qui devrait courtiser cet homme plutôt que le vouer aux gémonies (j'aime beaucoup cette expression) déverserais-je mon trop plein de bile sur cet entremetteur. Parce que...je suis abonné à Lire. Il faut bien se tenir informé sur ce qui se passe dans ce petit monde où la flagornerie est de mise

J'avais été intrigué par un article consacré à Maylis DE Kerangal. Comment voulez-vous être un écrivain médiocre avec un nom pareil ! Interview de trois ou quatre pages dans lesquelles la belle écrivaine (hum) raconte son extase d'écrire. Rarement un écrivain a eu droit à un tel espace de la part du rédac. chef. Je compris un mois plus tard le pourquoi de cet article dithyrambique. L'éditeur de Maylis DE Kerangal s'était offert une deuxième de couverture en pleine page. Arrangement courant dans tous les magazines : Tu achètes une page et on t'offre un bel article rédactionnel que tu pourras conserver dans ton album de souvenirs.

Réparer les vivants : C'est le titre du livre qui raconte de façon éblouissante (dixit Bunuel) une transplantation cardiaque. Bien. Après Tahar ben Jelloun qui nous narre une opération de la prostate, le lecteur attend avec impatience le roman consacré à la greffe du foie de ce pauvre footballeur dont j'ai oublié le nom.

Lire serait-il devenu un magazine consacré à la médecine ? Moi aussi je ressens de temps en temps des picotements...... passons.

Bon c'est fait pour Maylis (excusez-moi comtesse mais c'est compulsif) Allons à la rencontre de cet écrivain mondain nommé Jean bruno Wladimir François-de-Paule le Fèvre D'ormesson, (Vous pouvez reprendre votre respiration) comte Jean d'Ormesson pour faire plus simple ou Jean d'O si vous êtes dans le cénacle de l'académicien. Bunuel ne piocherait-il que dans le who's who de la littérature aristocratique ? Briguerait-il une particule ?

J'ai une image qui me hante l'esprit lorsque j'observe ce visage malicieux aux yeux d'un bleu si profond, que l'on serait tenté de lui donner l'absolution sans l'entendre à confesse. Je suis de gauche déclare t-il tout à trac dans l'interview accordé à Julien Bisson, puis le journaliste nous invite à lire son dernier opuscule affirmant que l'oecuménisme de ce témoignage ne saurait froisser les athées.

Malgré tous ces gages de garanties fraternels, l'image qui me hante, c'est sa frêle silhouette au pied de la tribune où Sarkozy donnait son dernier meeting bygmaliesque, agitant son petit drapeau tricolore, main dans la main avec la très catholique Christine Boutin. Mes yeux s'embuent encore à l'évocation de cette scène touchante.

Gageons que Comme un chant d'espérance (c'est le titre) édité par Héloïse (sa fille) trouvera son public.

Je vais nettement mieux.

N.B. A l'incipit de cette article, l'excellent montage photo représentant Sarkozy sur la roche tarpéienne.

Le dimanche 27 juillet 2014

Antisémitisme !

Condamner les dirigeants d'Israël est-ce de l'antisémitisme ? Je ne le crois pas, même si ceux-ci se réfugient derrière ce paravent dérisoire et hypocrite. Le magnifique Stéphan Hessel, pourtant de confession juive, défendait la cause palestinienne. Le Juge australien Goldstone (juif également) dans son rapport concernant l'opération au nom évocateur de tendresse "Plomb durci" condamnait sans ambiguïté le massacre perpétré par Israël.

Notez qu'au sein de ce gouvernement Israélien, un individu nommé Avigdor Liberman occupe le poste de ministre des affaires étrangère, individu qui prône l'éradication de tous les palestiniens. Eradication un mot qui évoque de terribles souvenirs. Pour vous donnez un aperçu, c'est comme si Le Pen tenait les fonctions de Fabius.

Il est clair; maintenant, que les dirigeants d'Israël ont en perspective, à plus ou moins longue échéance, d'investir la totalité du territoire palestinien. La prolifération des colonies et le grignotage sournois de Jérusalem Est en sont la preuve. Ainsi, se profile à l'horizon, des jours et des jours de souffrance, de deuils, de désolation...A moins que l'ONU prenne pour une fois ses responsabilités et fasse appliquer la longue liste de ses résolutions (voir ci-dessous) qu'Israël ignore avec dédain.

Notre bon Président jette l'éponge, épuisé par les échecs successifs de sa politique, il abandonne les palestiniens à une fin tragique inexorable pour se concentrer sur les fesses de sa danseuse. Stupéfiant de constater qu'il commet les mêmes erreurs que son prédécesseur : Etre naïf au point de penser que la belle succombe à son charme irrésistible, quelle absurdité ! Pauvre Jocrisse !

Assemblée générale (ayant alors fonction d’organe décisionnaire)

Résolution 181 (29 novembre 1947). Adoption du plan de partage : la Palestine est divisée en deux Etats indépendants, l’un arabe, l’autre juif, et Jérusalem est placée sous administration des Nations unies.

Résolution 194 (11 décembre 1948). Les réfugiés qui le souhaitent doivent pouvoir « rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et vivre en paix avec leurs voisins » ; les autres doivent être indemnisés de leurs biens « à titre de compensation ». Création de la commission de conciliation des Nations unies pour la Palestine.

Résolution 302 (8 décembre 1949). Création de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).

Conseil de sécurité

Résolution 236 (11 juin 1967). Au lendemain de la guerre de juin 1967, le Conseil de sécurité exige un cessez-le-feu et un arrêt immédiat de toutes les activités militaires dans le conflit opposant l’Egypte, la Jordanie et la Syrie à Israël.

Résolution 237 (14 juin 1967). Le Conseil de sécurité demande à Israël d’assurer « la sûreté, le bien-être et la sécurité des habitants des zones où des opérations militaires ont eu lieu » et de faciliter le retour des réfugiés.

Résolution 242 (22 novembre 1967). Le Conseil de sécurité condamne l’« acquisition de territoire par la guerre » et demande le « retrait des forces armées israéliennes des territoires occupés ». Il affirme « l’inviolabilité territoriale et l’indépendance politique » de chaque Etat de la région.

Résolution 250 (27 avril 1968). Israël est invité à ne pas organiser le défilé militaire prévu à Jérusalem le 2 mai 1968 considérant que cela aggraverait les « tensions dans la région ».

Résolution 251 (2 mai 1968). Le Conseil de sécurité déplore la tenue du défilé militaire de Jérusalem « au mépris » de la résolution 250.

Résolution 252 (21 mai 1968). Le Conseil de sécurité déclare « non valides » les mesures prises par Israël, y compris l’« expropriation de terres et de biens immobiliers », qui visent à « modifier le statut de Jérusalem », et demande à celui-ci de s’abstenir de prendre de telles mesures.

Résolution 267 (3 juillet 1969). Le Conseil de sécurité censure « toutes les mesures prises [par Israël] pour modifier le statut de Jérusalem ».

Résolution 340 (25 octobre 1973). A la suite de la guerre de Ramadan ou de Kippour, création de la deuxième Force d’urgence des Nations unies (FUNU-II) qui vise à « superviser le cessez-le-feu entre les forces égyptiennes et israéliennes » et à assurer le « redéploiement » de ces mêmes forces.

Résolution 446 (22 mars 1979). Le Conseil de sécurité exige l’arrêt des « pratiques israéliennes visant à établir des colonies de peuplement dans les territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés depuis 1967 », déclare que ces pratiques « n’ont aucune validité en droit » et demande à Israël de respecter la convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.

Résolution 468 (8 mai 1980). Le Conseil de sécurité déclare « illégales » les expulsions à l’étranger de notables palestiniens de Hébron et de Halhoul par les autorités militaires israéliennes et demande à Israël de les annuler.

Résolution 592 (8 décembre 1986). Le Conseil de sécurité rappelle que la convention de Genève relative à la protection des civils en temps de guerre « est applicable aux territoires palestiniens et autres territoires arabes occupés par Israël depuis 1967 ». Il condamne « l’armée israélienne qui, ayant ouvert le feu, a tué ou blessé des étudiants » de l’université Bir Zeit.

Résolution 605 (22 décembre 1987). Après le déclenchement de la première Intifada, le Conseil de sécurité condamne les pratiques d’Israël « qui violent les droits de l’homme du peuple palestinien dans les territoires occupés, en particulier le fait que l’armée israélienne a ouvert le feu, tuant ou blessant des civils palestiniens ».

Résolution 607 (5 janvier 1988). Israël doit « s’abstenir d’expulser des civils palestiniens des territoires occupés » et respecter les obligations que lui impose la convention de Genève.

Résolution 608 (14 janvier 1988). Le Conseil de sécurité demande à Israël « d’annuler l’ordre d’expulsion des civils palestiniens et d’assurer le retour immédiat et en toute sécurité » de tous ceux déjà expulsés.

Résolution 636 (6 juillet 1989). Le Conseil de sécurité demande à Israël, en conformité avec ses précédentes résolutions et avec la convention de Genève, de « cesser immédiatement d’expulser d’autres civils palestiniens » et d’assurer le retour en toute sécurité de ceux déjà expulsés.

Résolution 641 (30 août 1989). Le Conseil de sécurité « déplore qu’Israël, puissance occupante, continue d’expulser des civils palestiniens » et lui demande d’assurer le retour de tous les expulsés.

Résolution 672 (12 octobre 1990). Après les violences de l’esplanade des Mosquées - le mont du Temple, le Conseil de sécurité condamne « les actes de violence commis par les forces de sécurité israéliennes » à Al-Haram Al-Charif et dans d’autres lieux saints de Jérusalem et demande à Israël de « s’acquitter scrupuleusement des obligations juridiques et des responsabilités qui lui incombent » vis-à-vis des civils des territoires occupés.

Résolution 673 (24 octobre 1990). Le Conseil de sécurité condamne le refus d’Israël d’appliquer la résolution 672.

Résolution 681 (20 décembre 1990). Israël est sommé d’appliquer la convention de Genève.

Résolution 694 (24 mai 1991). Le Conseil de sécurité déclare que l’expulsion de quatre nouveaux civils palestiniens en mai 1991 par les forces israéliennes constitue une violation de la convention de Genève.

Résolution 799 (18 décembre 1992). Le Conseil de sécurité condamne les quatre cents expulsions de décembre 1992, soulignant qu’elle est contraire aux obligations internationales imposées à Israël par la convention de Genève. Le Conseil réaffirme l’indépendance et l’intégrité territoriale du Liban.

Résolution 904 (18 mars 1994). A la suite du massacre de la mosquée de Hébron, le Conseil de sécurité demande à Israël de prendre les mesures nécessaires « afin de prévenir des actes de violence illégaux de la part des colons israéliens » envers les civils palestiniens.

Résolution 1322 (7 octobre 2000). A la suite du début de la seconde Intifada, le Conseil de sécurité déplore les violences et condamne le « recours à la force excessif contre les Palestiniens ». Il demande à Israël de respecter ses obligations relatives à la convention de Genève.

Résolution 1397 (12 mars 2002). Le Conseil de sécurité demande la « cessation immédiate de tous les actes de violence, y compris tous les actes de terreur et toutes provocations, incitations et destructions », et réclame la coopération des Israéliens et des Palestiniens visant à la reprise des négociations.

Résolution 1402 (30 mars 2002). Après la réoccupation totale de la Cisjordanie, le Conseil de sécurité demande un cessez-le-feu immédiat et le « retrait des troupes israéliennes des villes palestiniennes ».

Résolution 1405 (19 avril 2002). Le Conseil de sécurité déclare qu’« il est urgent que les organismes médicaux et humanitaires aient accès à la population civile palestinienne ».

Résolution 1435 (24 septembre 2002). Le Conseil de sécurité exige « le retrait rapide des forces d’occupation israéliennes des villes palestiniennes ». Il demande à l’Autorité palestinienne de « faire traduire en justice les auteurs d’actes terroristes ».

Résolution 1515 (19 novembre 2003). Le Conseil de sécurité se déclare « attaché à la vision d’une région dans laquelle deux Etats, Israël et la Palestine, vivent côte à côte, à l’intérieur de frontières sûres et reconnues », et demande en conséquence aux parties en conflit de s’acquitter des obligations relatives à la « feuille de route » du Quartet.

Résolution 1544 (19 mai 2004). Le Conseil de sécurité demande qu’Israël respecte « les obligations que lui impose le droit humanitaire international » et « l’obligation qui lui est faite de ne pas se livrer aux destructions d’habitations ».

Résolution 1850 (16 décembre 2008). Le Conseil de sécurité soutient le processus d’Annapolis, et demande aux parties de « s’abstenir de toute mesure suceptible d’entamer la confiance » et de ne pas « remettre en cause l’issue des négociations ».

Résolution 1860 (8 janvier 2009). Après l’incursion de l’armée israélienne dans la bande de Gaza, le Conseil de sécurité exige « l’instauration immédiate d’un cessez-le-feu durable et pleinement respecté menant au retrait total des forces israéliennes de la bande de Gaza ». Il demande de ne pas entraver l’entrée des organisations médicales dans Gaza et d’empêcher le trafic illégal d’armes.

Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914

Jean Jaurès assassiné le 31 juillet 1914

Le 31 juillet 2014,

"Le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage" Jean Jaurès.

J'entends ici et là des politiciens de droite, revendiquer l'héritage de Jean Jaurès, socialiste, fondateur du journal l'Humanité.

Il y a pour ces esprits cyniques une terrible indécence à revendiquer des idées qui sont aux antipodes des leurs pour des vues bassement électorales. E.D.

Cette liste est consultable dans la majeure partie des titres de la presse....britannique.
Cette liste est consultable dans la majeure partie des titres de la presse....britannique.

Ci-dessus la liste des 373 enfants tués sous les bombes de l'armée israélienne

Le lundi 4 août 2014,

GAZA,

Le nom découle de la racine cananéenne Gazza la forte.

Une bande de terre où se terrent un milion huit cent mille humains dont plus de la moitié à moins de dix huit ans. Une bande de terre maudite.

Sous prétexte de quelques pétards mouillés, ces humains sont des cibles vivantes, un peu comme à la foire, et souvent au hasard. Malheur si vous avez tiré le mauvais numéro, car la mort vient de toutes parts : Du ciel avec des bombes guidées au laser, de terre avec des obus tirés par des chars, de mer avec des missiles tirés par des navires de guerre. Si avec ça vous en réchappez, c'est qu'Allah est avec vous.

Mis à part quelques défilés indignés et les protestions courageuses de quelques artistes, c'est l'indifférence qui prévaut ou l'hypocrisie des hommes politiques comme à l'habitude. Ainsi l'idole noire s'insurge sur la destruction d'une école de l'ONU (excusez-nous , on l'a pas fait exprès) tout en livrant les munitions qui l'on pulvérisée.

Il reçoit ce jour les chefs d'états africains, gageons que les millions de dollars distribués sauront calmer l'indignation que certains semblaient montrer ces derniers temps. Ah ! Corruption, Corruption, le poison de l'Afrique. Seulement l'Afrique ?

Lauren Bacall
Lauren Bacall

Le 15 août 2014,

C'est un été pourri, après Robin alias Monsieur Keating, c'est Lauren Bacall qui nous abandonne lâchement au milieu d'un champ de navets, brusquement sortis ces derniers temps sur l'écran noir de nos nuits blanches (Nougaro)

Rarement un regard n'aura été aussi bouleversant que celui de Lauren, pénétrant jusqu'au fond des tripes. Il y a des acteurs qui n'ont pas besoin de jouer, le regard suffit. Pour Lauren c'était comme s'il traversait l'écran et vous clouait sur votre fauteuil.

Gageons qu'elle retrouve Humphrey, au panthéon des étoiles, les vraies, pour un grand sommeil.

Moummar à l'Elysée le 10 décembre 2007
Moummar à l'Elysée le 10 décembre 2007

Le jeudi 21 août 2014,

Mais pourquoi Sarkozy semble-t-il si mal à l'aise aux côtés de son ami Kadhafi. Pense-t-il au 50 millions qu'il ne pourra rembourser ?

Et si tu lui faisait la guerre, ça effacerait la dette, lui glissa à l'oreille son mauvais génie, après tout ce n'est qu'un dictateur paranoïaque.

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